Pulsatille rubra
Publié le 17 Mai 2012
Anémone pulsatile 'Rubra'
Pulsatilla vulgaris Rubra
On dit d’elle qu’elle a une peau de velours, le genre de plante qu’on a le goût de caresser, de toucher et de passer la main sur son duvet argenté . Ce n’est pas étonnant qu’un de ses noms communs est passe- velours Malgré sa petitesse elle est loin de passer inaperçue au jardin. Elle fait battre les cœurs, d’où son nom « Pulsatille » à sa vue on s’arrête immédiatement… on s’agenouille pour regarder ou photographier sa robe d’un intense rouge cramoisie. Si on a l’opportunité de la photographiée au début de la floraison on pourra alors la capter regardant par en haut… si on retarde elle aura alors penché la tête sur le côté…. Étrange fleur!
Ses fleurs inclinées en forme de coupe ont un cœur en or.
Mademoiselle Pulsatille n’aime pas se faire déranger les racines lors de sa transplantation… elle risque d’avoir de la difficulté à se rétablir. On dit aussi d’elle qu’elle vit en zone 5 ou 4. détrompez-vous…malgré l’apparence fragilité de cette douceur de printemps, elle vit très bien chez moi en zone 2 A et même que c’est une des premières plantes à fleurir en mai .
Pulsatilla vulgaris est une plante herbacée vivace de la famille des Ranunculaceae. Dès que la fleur est fécondée…. elle fane… son pédoncule s’allonge et le fruit se développe … il bouge au moindre vent . L’origine du nom lui proviendrait du nom Gréc « Anémos »… qui signifie VENT…
Dans la mythologie Anémone était la plus belle des nymphes à la cour de la déesse Flore la maitresse des fleurs. Voyant que les vents Borée et Zéphyr convoitaient et se disputaient le coeur de sa protégée, Flore décida de la transformer en fleur. Elle devint une Anémone, fleur qui s'ouvre avant le printemps. Ainsi soustraite au souffle doux de Zéphyr, Anémone fut à jamais livrée aux brutalités de Borée, le terrible vent du nord. Ne parvenant pas à obtenir ses faveurs celui- ci la rudoie sans cesse. |
Cet article je l'avais écrit la saison passée, elle demeure toujours une nouveauté pour ceux , celles qui en prendront connaissance aujourd'hui... sauf que le plant a plus que doublé en une année... Une preuve de plus que cette douceur affectionne les climats Abitibiens.